La présidente du comité de normalisation pour la FIF, Mariam Dao Gabala, lors de sa série de rencontres avec les clubs, a annoncé qu'elle était en négociation avec les responsables de Canal+. Et ce, pour le financement de la Ligue 1.
Selon certaines indiscrétions, la patronne du Comité exécutif non élu, installé par la FIFA à la tête de l'instance dirigeante du ballon rond local, aurait révélé l'hésitation de la chaîne cryptée française à poursuivre son partenariat avec l'organe de gestion du football ivoirien.
Après analyse, nous pensons que la réaction de Canal+ est logique. Et pour cause, il sait que la mission du comité de normalisation peut prendre fin à tout moment si le TAS donne une suite favorable à l'une des saisines déposées devant lui par la FIF et des clubs locaux.
En effet, les patrons de la chaîne satellitaire hexagonale sont conscients que s'ils donnent leur argent à Mariam Dao Gabala et à ses collaborateurs, pour financer le championnat de première division, et que leur mission prenne subitement fin, suite à une décision de la juridiction indépendante basée à Lausanne, en Suisse, ils ne sont pas certains de demander des comptes aux membres du comité de normalisation. Par conséquent, ils auront perdu de l'argent.
A la vérité, le fait que le comité installé, par le gouvernement du ballon rond mondial, peut être dégagé, à tout moment, de la maison de verre de Treichville, et ce, par une décision du TAS, ne rassure pas Canal+. Et cela est valable pour les autres partenaires de la FIF.