L'Afrique est le continent des incongruités, des complexes, de la soumission... Ces tares collent les Africains à la peau.
Partout, dans tous les domaines d'activités, les enfants de l'Afrique refusent d'être libres. Et cela, à cause du complexe du Blanc à qui ils préfèrent confier leur destin.
Cette triste réalité de l'homme noir est visible même à la CAF. En effet, des membres du Comité exécutif de l'instance dirigeante du ballon rond continental s'opposent aux décisions prises par l'organe en charge des élections, à savoir la Commission de Gouvernance. Ils préfèrent prendre des ordres auprès de la Commission de Contrôle de la FIFA. Et pour cause, des membres du Comité exécutif de l'organisation basée au Caire, en Egypte, snobent la Commission de Gouvernance de la CAF et déclarent la FIFA compétente pour contrôler l'éligibilité des candidats au poste de président de la CAF.
Ils persistent même à dire que la Commission de contrôle de l'institution dirigée par Gianni infantino a l'exclusivité de décider de qui doit être candidat pour diriger le ballon rond africain.
« Le Comité exécutif trouve d’ailleurs inopportune la décision de la Commission de gouvernance communiquée le 5 février, et il rappelle que le contrôle d’éligibilité, pour les candidats au poste de président de la CAF, est exclusivement du ressort de la Commission de Contrôle de la FIFA » lit-on dans le communiqué publié par le Comité exécutif de la CAF.
Après lecture du communiqué du gouvernement du football continental, on constate, avec étonnement, que des Africains, membres du Comité exécutif de la faîtière du ballon rond africain, sont d'accord pour que la FIFA contrôle qui doit présider aux destinées de la discipline reine en Afrique.
Des fils du continent noir, élus par leurs frères africains, sont pour que les dossiers des prétendants au fauteuil de président de la Confédération africaine de football soient contrôlés par la FIFA. Une décision de soumission aux maîtres blancs basés à Zurich, en Suisse. Autant confier la clé de sa maison au voisin.