Réuni, le 28 décembre 2020, le Comité exécutif de la FIF a estimé que les motifs de la mise en place, par la FIFA, du comité de normalisation étaient légers. Il a pris la décision de saisir le TAS, car les motifs étaient grossiers. Il a, donc, déposé trois recours devant la juridiction indépendante basée, à Lausanne, en Suisse.
La première procédure va être jugée bientôt. C'est celle de la levée de la mesure de suspension. Tous les frais ont été payés. Les honoraires des avocats ont été intégralement réglés.
Les frais de la seconde procédure seront payés au plus tard le 25 février prochain. Le courrier du TAS est attendu au sujet du dernier recours. C'est celui des clubs. Il a été déposé le 13 janvier 2021.
Le TAS a demandé s'il y avait une volonté qu'il fasse la jonction du recours des clubs et celui du Comité exécutif et de la FIF puisqu'il s'agit de la même décision qui est attaquée. La FIFA a donné son accord qu'il faut faire une jonction. Les avocats de la faîtière de la discipline reine l'ont également acceptée. Les deux procédures seront jugées ensemble. Cependant, la première procédure le sera séparément.
Le vendredi 29 janvier dernier, à 17h, Me Athanase Raux, membre du Comité exécutif sortant de la FIF, par ailleurs, responsable des affaires juridiques de l'instance fédérale, a reçu le courrier des avocats, qui lui ont transmis le mémoire de la FIFA. Un mémoire de 17 pages. Ils lui ont aussi transmis le fameux rapport des enquêtes de l'institution dirigée par Gianni infantino que l'organe de gestion du ballon rond local n'avait jamais reçu.
Si la procédure de la FIF aboutit parce qu'en droit, on dit lorsqu'une procédure est annulée ou est en annulation, on remet les parties en l'état où elles étaient. C'est-à-dire si la Fédération de football a gain de cause devant le TAS, l'on va revenir au recours de Didier Drogba devant la Commission de Recours qui va statuer dessus.