L’expression qui fait couler beaucoup d’encre et de salive. Pour certains, parler d’audit, c’est d’avance faire le procès de la gestion de l’équipe précédente et l’accabler.
Pour d’autres, cela n’est pas dans les prérogatives du comité de normalisation. Dans le même temps, les journalistes demandent à la présidente du comité de normalisation « quelles sont les ressources dont disposent la FIF et le comité de normalisation pour son fonctionnement et pour atteindre ses objectifs ». Elle a répondu à chaque fois « après l’audit de gestion et l’audit opérationnel. ». Pour un financier que nous avons contacté, « Quand on arrive dans toute structure on fait un audit opérationnel. On pose 3 questions simples. Où sont les documents comptables et financiers et que disent les chiffres (les faits). Ensuite comment sont organisés les opérations, qui fait quoi, qui a le droit de faire quoi, et qui s'est autorisé à faire quoi. Enfin, on pose les deux types d'informations à plat et on regarde ce qui est différent. ». Opération de routine et de transparence. Ajoutons, de bonne gouvernance.