Que retenir de cette nomination de la sénatrice reconnue pour son combat pour les droits des femmes ?

On retient que l'organisation basée à Zurich, en Suisse, a porté son choix sur une femme pour venir calmer la bataille qui existe entre les hommes dans le monde du sport roi local. En effet, l'institution dirigée par Gianni infantino est allée chercher une vénérable, une dame de défis, une battante pour venir régler les " problèmes " qui divisent les hommes.

Une femme dans une arène majoritairement dominée par le sexe dit fort. Une amazone des temps modernes qui est parachutée dans la jungle footballistique où les présidents de clubs et de groupements d'intérêt se livrent une bataille féroce, une lutte sans merci pour marquer leur territoire.

Mariam Dao Gabala, la femme qui ne recule devant rien, qui s'est toujours battue pour obtenir une amélioration des conditions de vie des femmes, est envoyée en mission à la FIF qui fait l'objet de batailles rangées mêlées d'intrigues et de coups bas. Cette dernière est accompagnée dans sa mission par deux ambassadeurs du sexe dit fort, des hommes respectés par l'ensemble des Ivoiriens, à savoir Martin Bléou et Adou Abé Simon. Des hommes de loi, dont la compétence n'est plus à démontrer.

Une femme soutenue par des hommes pour tenter de régler des " problèmes " du football ivoirien réservé en grande partie aux hommes. Le Comité de Normalisation de la FIF, présidé par Mariam Dao Gabala a un mandat d’un an (jusqu’au 31 décembre 2021) pour régler les problèmes en instance du football ivoirien et organiser des élections transparentes et crédibles d’un président légitime à la tête de la FIF. Bonne arrivée en " enfer" madame la sénatrice! Non, non, non... pas en "enfer", mais plutôt bonne arrivée madame, qui aime les défis et les relève, dans le marigot agité de la discipline reine où cohabitent les poissons, les crabes et les serpents.